Depuis 9 ans, l’association culturelle “Akadémiduka”, fondée en 1986 par la très connue Jacqueline Cachemire-Thôle et présidée actuellement par Nadia Pater, convie les associations de l’archipel de la Guadeloupe à “On Bon Maten, O Komandman”, pour célébrer la Fête des Grands-Mères et le quadrille.
Cette année, parmi les associations de danse (et particulièrement celles qui perpétuent le quadrille), il y avait : “Mouvman Kilturèl Grelin” de Saint-Louis de Marie-Galante; “Bwa Banbou” de Port-Louis; “Adékwat” des Abymes; “Cadences et Traditions” de Sainte-Anne, “Flè a Bambou” de Baie-Mahault, “Kamodjaka” de Morne-à-L’Eau; “Les Bons Amis” de Sainte-Anne; “Les Cuisinières de la Guadeloupe” de Pointe-à-Pitre, “Maison des Aînés de Baie-Mahault” de Baie-Mahault; “Moun Gran Fon Moul” du Moule; “Quabiska” de Pointe-à-Pitre; “Zéphyrs” de Saint-Claude; “Zikak 2000” de Capesterre Belle-Eau; “Akadémiduka” de Pointe-à-Pitre sans oublier “Les Grenadiers” sur leur Motobécane Grenat…
Ce dimanche 4 mars, ces dames vêtues de leurs plus belles robes traditionnelles de la Guadeloupe et parées de leurs plus beaux bijoux – accompagnées de ces très élégants messieurs et de jeunes – se sont réunies sur la Place de la Victoire à Pointe-à-Pitre puis, vers 10h00, elles sont parties à pied et en musique en direction du Mémorial ACTe. Au cours de cette belle parade très colorée, le public (dont de très nombreux touristes) a pu les admirer, les photographier et les filmer. Quinze minutes plus tard, tout ce beau monde a été reçu par un bref discours de Nadia Pater, l’actuelle Présidente de l’Akadémiduka qui a créé “On Bon Maten O Komandman” en 2009 en compagnie de Josée Turlepin, la chargée de communication et des membres de l’association. Le spectacle de danses traditionnelles a débuté par le gwoka avec les jeunes danseuses de l’Akadémiduka et s’est poursuivi par le quadrille avec les différentes associations présentes sur la magnifique Place de la Commémoration du Mémorial ACTe. Chaque année, le succès de cet événement culturel qui vise également à assurer la transmission du patrimoine guadeloupéen – concernant par exemple la musique, la danse, la couture ou l’habillement – à la jeune génération, est croissant.