Aujourd’hui 25 novembre, la star du reggae Buju Banton, VP Records ainsi que les fans du monde entier célèbrent les 25 ans d'”Inna Heights”.
Cet album a vu Buju Banton poursuivre sa carrière vers la célébrité mondiale, avec une vision claire de l’artiste qu’il était en train de devenir. Travaillant une fois de plus avec le producteur jamaïcain chevronné Donovan Germain (de Penthouse Records), Buju s’est plongé plus profondément dans ses racines africaines, incorporant beaucoup de mélodies, rythmes et voix de la tradition du continent, un thème exploré pour la première fois dans son précédent album avec Germain, “Til Shiloh”.
Dès le début, il est clair qu’il ne s’agissait pas d’un album de reggae ordinaire, le premier titre donnant le ton de ce qui va suivre avec un majestueux hymne acappella écrit par lui-même, “Our Father In Zion”. L’auditeur est ensuite lancé tête baissée dans l’un des plus grands morceaux de l’époque, “Hills & Valleys”, avec son refrain triomphant mené par des cuivres, un morceau qui fait encore parler de lui aujourd’hui. Parmi les autres tubes remarquables de l’ensemble, citons “Destiny” et “Give I Strength”, mais tous les morceaux s’intègrent parfaitement à la série, séquencés avec style, y compris des extraits vocaux de Buju parlant de ses influences entre les morceaux.
Germain a su capter l’énergie effervescente de Buju et embellir chaque chanson de sa signature sonore, enrichissant ainsi les éléments spirituels de l’enregistrement. De nombreux artistes invités spéciaux sont également présentés sur “Inna Heights”, notamment le regretté et grand Toots Hibbert, Ras Shiloh, Beres Hammond et la sensation dancehall Red Rat, pour n’en citer que quelques-uns, ce qui a sans aucun doute contribué à des critiques élogieuses de l’album, qui a été nominé pour un Grammy en 1998, l’année après sa sortie.
“Inna Heights” a continué à se maintenir depuis sa sortie, ses chansons étant transmises de génération en génération, un classique confirmé du roots reggae de l’ère moderne. (VP Records)
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