Cette exposition qui est visible du 22 mars au 12 avril 2024, est réalisée en collaboration avec l’association Jipé F’Awt et la ville de Basse-Terre.
Nous ne savons pas en quelle année, Jean-Charles Chedozeau, originaire de la France hexagonale, est arrivé dans notre région caribéenne. Il est aujourd’hui installé au pied du volcan de la Soufrière dans la commune de Saint-Claude.
Le 22 mars dernier, à 18h30, le public a répondu à son invitation et à celle de ses partenaires (l’association Jipé F’Awt, présidée par le peintre Jipé Fronton, et la mairie du chef-lieu) afin de visiter sa première exposition. Dans une ambiance très conviviale, les amoureux de peinture ont découvert en avant-première les magnifiques oeuvres de l’artiste exposées à la Maison du Patrimoine de la ville de Basse-Terre et en ont appris davantage sur son parcours artistique.
“Je pratique la peinture depuis plus de 30 ans maintenant. Quand j’étais enfant, je dessinais déjà régulièrement, j’ai découvert la peinture après une visite au Louvre quand j’avais 18 ans, et j’ai décidé de suivre des cours à l’école des Beaux-Arts de Tours tout en continuant de suivre mes études scientifiques à l’université”, raconte Jean-charles Chédozeau
Durant cette formation, l’artiste a eu la chance de rencontrer le peintre André Bourgneuf, qui a reçu le premier Prix des paysagistes français en 2004 au Salon des Artistes Français. Avec cet excellent professeur, il a appris la peinture à l’huile, notamment en reproduisant des tableaux de maîtres anciens.
Cependant, “tout en suivant cet apprentissage relativement académique, j’ai développé ma propre vision de la nature, ma propre interprétation de la nature tout en me nourrissant des concepts scientifiques que j’avais appris à l’université. (Malheureusement, l’artiste n’a pas voulu nous indiquer le domaine scientifique qu’il avait étudié lequel influe pourtant sur son travail, NDLR). Je me suis posé un certain nombre de questions de manière régulière : qu’est-ce que l’énergie? Comment traduire les intimes vibrations de la nature que l’on ressent? Tous ces questionnements qui sont pour moi une source d’inspiration sans limite et, c’est assez naturellement, que j’ai adopté le langage de l’abstraction en peinture pour vraiment montrer l’intimité de la nature, une nature qui est invisible, fugace, qui se réinvente sans cesse, qui se renouvelle en permanence”, explique-t-il.
Il vous reste quelques jours pour venir découvrir l’univers artistique de Jean-Charles Chédozeau à travers son exposition intitulée “Énergies” et partager vos impressions avec lui.