La première Fête de la Musique voit le jour en France, le 21 juin 1982, c’est le jour du solstice d’été, le jour le plus long de l’année dans l’hémisphère Nord. Le socialiste François Mitterrand a été élu président de la République un an plus tôt et Jack Lang est le ministre de la Culture. Une grande enquête sur les pratiques culturelles des Français réalisée par son ministère en 1982, révèle que “cinq millions de personnes, dont un jeune sur deux, jouent d’un instrument de musique alors que les manifestations musicales organisées jusqu’à présent ne concernent qu’une minorité de Français“, écrit le ministère français de la Culture.
Jack Lang, Maurice Fleuret (directeur de la musique et de la danse), Christian Dupavillon (architecte-scénographe, membre du cabinet du ministre) vont alors imaginer une grande fête populaire gratuite qui réunit les musiciens professionnels et amateurs ainsi que tous les genres musicaux. Ce jour-là, la musique doit être partout : dans les rues, jardins, hôpitaux, prisons, kiosques, gares, sur les places etc.
Malgré une organisation dans la précipitation, cette première édition est un véritable succès : des milliers de personnes (musiciens et public) sont dehors pour célébrer la musique. Trois ans après sa création, la Fête de la Musique commence à être adoptée par des pays européens lors de l’Année européenne de la Musique ; en 1997, une charte est signée à Budapest pour encadrer la Fête Européenne de la Musique.
Cette charte s’applique maintenant à tous les pays du monde qui participent à cet événement ; en 2017, ils étaient 120.
40 ans après son lancement, la Fête de la Musique est devenu un événement artistique et culturel incontournable en France hexagonale et dans l’Outre-Mer français notamment dans la Caraïbe française (Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin, Saint-Barthélemy, sans oublier la Guyane française sur le continent sud-américain).
