Au cours de cette exposition intitulée “Interfaces”, l’artiste et enseignant guadeloupéen qui vit en Martinique tentera de répondre à la question : quel type de dispositif pourrait permettre la relation entre humains et non humains?
Ce lundi 7 novembre à partir de 18h00 s’est déroulé le vernissage de l’exposition intitulée “Interfaces” d’Henri Tauliaut à la galerie Arsenec, Tropiques Atrium scène nationale à Fort-de-France en Martinique.
Ce travail artistique sera présenté au public du 08 novembre au 3 décembre 2022.
Celui qui se définit comme “un artiste du bio-art et des arts numériques” développe depuis une quinzaine d’années “une démarche autour du vivant et de l’artificiel. Ses divers projets s’inscrivent, en effet, dans un dialogue permanent entre arts et sciences, où l’organique, le végétal et l’humain, côtoient la technologie, grâce à d’ingénieux systèmes interactifs, tactiles, sonores et lumineux. En exemple, le principe de culture hydroponique élaboré par l’artiste, permet à des végétaux de se développer grâce à l’interaction du public”, explique Nathalie Hainaut, la commissaire de l’exposition. “Interfaces” est donc une continuité de “Empowerment”, exposition présentée au Fonds d’Art Contemporain de Guadeloupe en 2018, et de “ADN Caraïbe” proposée en juillet dernier à l’hôtel Arawak au Gosier en Guadeloupe.
“Interfaces” est composée d’une série d’installations et d’oeuvres interactives et l’artiste tentera de répondre à la question : quel type de dispositif pourrait permettre la relation entre humains et non humains?
Diplômé en arts plastiques, entre autres, Henri Tauliaut est né en Guadeloupe il y a 56 ans et il enseigne au Campus Caribéen des Arts en Martinique. Ses oeuvres ont été vues dans plusieurs expositions individuelles et collectives en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Jamaïque, à Cuba, en France hexagonale, Angleterre, Allemagne, Chine, Sénégal, aux États-Unis…