Du 3 juin au 4 juillet, la galerie “Derniers Jours” située dans le 20e arrondissement de Paris présente une exposition de l’artiste peintre guadeloupéen intitulée “Lespwinèg: Esprit, là”.
Parmi les artistes peintres de la Guadeloupe, Jérôme Sainte-Luce fait partie de ceux qui ne sont pas tout le temps sous les feux des projecteurs mais qui ont, malgré tout, une actualité très chargée. Nous vous présenterons prochainement une longue interview de cet artiste originaire de la commune de Trois-Rivières, dans le Sud-Basse-Terre, afin que vous puissiez mieux le connaître ainsi que ses activités.
Actuellement, le peintre est à Paris car une galerie dans la capitale française a été séduite par son travail qui est beaucoup axé sur les premiers habitants de la Guadeloupe et la région caribéenne – les Amérindiens – et elle a décidé d’exposer ses oeuvres. En effet, pendant un mois – du 3 juin au 4 juillet – la galerie “Derniers Jours” située dans le 20e arrondissement de Paris présente dans une exposition intitulée “Lespwinèg: Esprit, là” une trentaine de dessins et de peintures réalisés notamment au crayon, à l’encre de chine, à l’acrylique sur du papier ou de la toile.
“Fasciné par la mémoire, curieux de l’avenir, Sainte-Luce commet ses allers retours entre passé et projet en s’autorisant une totale liberté de ton, de pratique, de technique, à l’instant, ici et maintenant. En résultent des oeuvres hors-sol, mais pas seulement célestes, envoûtantes et invitantes : les Espwinègs immatériels semblent issu de glaise, d’air et d’eau”, peut-on lire sur le site internet de la galerie “Derniers Jours”, dirigée par Laurent Zyberman.
À cette occasion, à la fin du mois de mai dernier, Jérôme Sainte-Luce s’est rendu dans l’hexagone qui sort d’un troisième confinement dû à la pandémie de Covid-19 pour le vernissage qui a eu lieu le 3 juin. Il a, pendant plus d’une semaine, rencontrer le public, composé entre autres de collectionneurs et des scolaires.
À quelques heures de son retour dans l’archipel, le peintre que nous avons contacté ce vendredi 11 juin qualifie cette nouvelle expérience professionnelle de “fabuleuse aventure qui mériterait d’être prolongée, approfondie et surtout renouvelée”. Il poursuit : “J’aime cette énergie de partage, de montrer mes créations, et encore davantage celle d'”extirper” mes esprits vers d’autres horizons puisque, après tout, ils ou elles n’ont pas de frontières”.