Tellement de problèmes dans le monde….L’ancien homme d’État du reggae King Jammy retourne à son laboratoire Dub pour forger un nouveau message sonore de vibrations positives dans le Dub. La force de maintien de la paix triée sur le volet par Jammy, composée de piliers de Kingston 11, a lancé avec précision dix nouveaux boomshots pour la guérison des nations, afin d’unir le monde grâce à la pression Dubwise – lorsque ces Dubs frappent, vous ne ressentez aucune douleur !
King Jammy “All Nations Dub”
Attendez-vous à une batterie et une basse jamaïcaines originales avec des cuivres flamboyants, des réverbérations à plaques étendues, des “skanks” tranchants comme des rasoirs et des tambours assourdissants résonnant dans l’oubli, ponctués par des sirènes dub tourbillonnantes et des unités d’effets personnalisées. Ces riddims déconstruits sont présentés en haute définition sur un vinyle épais pour un Dub Technicolor complet. Bien sûr, il y a des traces de riddims de base dans le mix, “African Queen” canalise la pierre précieuse rocksteady “Queen Of The Minstrel” et “Cry Freedom Dub” incorpore une ligne de basse qui rappelle le favori du Dancehall des années 80, “Peenie Peenie”. “Winds Of Change” offre une nouvelle interprétation du riddim “Revolution” de Taxi Gang et même le classique de Studio One de Larry Marshall, “Nanny Goat”, souvent considéré comme la première chanson reggae, est revisité sur “Dub For Change”. Cependant, sous la direction de Jammy, ce groupe de l’équipe A du 21e siècle, comprenant Andre Dennis, I Sax et Brandon Harris, insuffle une nouvelle vie à ces versions. Jammy, accompagné de son fils John John et du futur ingénieur vedette Romeo ‘Shemmo’ Facey, façonne ensuite ces riddims bruts en utilisant leur doigté sur la table de mixage pour mélanger de manière experte les sons numériques et l’instrumentation en direct.
King Jammy “African Queen”
Cet ensemble de dubs est renforcé par le design emblématique de sa pochette, créée par la célèbre illustratrice et “sélectrice” Ellen G (de My Lord Sound). Ellen, qui cite Tony McDermott, collaborateur de longue date de Greensleeves, comme une grande influence et source d’inspiration, a magnifiquement capturé les intentions musicales de l’album dans une vitalité étonnante, représentant toutes les races, croyances, couleurs et genres unis à la perspective d’écouter avec enthousiasme la bande maîtresse des Dubs cruciaux de Jammy.
King Jammy “Cry Freedom Dub”
Lloyd “Jammy” James a commencé sa carrière au début des années 1970, lorsque King Tubby, le créateur du dub et son collègue de Waterhouse, a pris conscience du talent prodigieux de Jammy en matière d’électronique. Une carrière illustre s’ensuivit et Prince Jammy (comme on l’appelait) émergea comme un vrai maître du dub à part entière. Il fut l’une des figures clés responsables du lancement de la révolution numérique jamaïcaine avec la bombe dancehall de Wayne Smith, “Sleng Teng”, en 1985, après quoi il a finalement couronné King Jammy. En 2024, Jammy continue d’innover, même après près de 50 ans passés derrière la table de mixage et il est actuellement en train de créer un musée King Jammy,assurant ainsi que son héritage sera préservé pour les générations futures. (VP RECORDS)