Il ne reste plus que quelques heures pour visiter l’exposition numérique de Michèle Cazanove, intitulée “L’Oeuvre en soi”.
Cette exposition numérique, intitulée “L’Oeuvre en Soi”, se compose de 12 toiles faites par Michèle Cazanove avec l’assistance de l’ordinateur, au cours de cette année. Dans une longue explication, l’ex galeriste définit ce qu’elle considère comme “L’Oeuvre en Soi” : “un concept qui délivre l’œuvre de l’identité de l’artiste et de tout ce qui y est lié, à commencer par l’Ego porteur de l’histoire écrite par l’artiste même, mais le plus souvent par les critiques d’art, les journalistes, les galeristes, les collectionneurs, tous ceux qui donnent à “L’œuvre en Soi” une identité qui ne lui appartient pas vraiment ou pas forcément et qui rendent possible l’absurdité de vendre un Van Gogh ou un Basquiat à des prix qui n’ont plus rien à voir avec l’oeuvre en soi”.
Il ne reste donc que quelques heures pour découvrir ces oeuvres et les acquérir puisque l’exposition, débutée le 27 avril se terminera le 27 mai.
Cette exposition est aussi l’occasion de faire un focus sur le parcours artistique de Michèle Cazanove. Née à La Réunion, elle a quitté sa terre natale à l’âge de 18 ans pour poursuivre des études à Paris, puis elle a choisi de vivre en Guadeloupe. Elle y restera cinq ans. Ensuite, elle est partie à New-York avant de s’installer en Haïti du temps de Jean-Claude Duvalier. Elle travaillera dans deux discothèques dont le célèbre Hyppopotamus – chose qu’elle avait déjà faite en Guadeloupe. C’est dans cette île qui portait bien à l’époque son surnom “La Perle des Antilles” qu’elle développera son goût pour l’écriture et les arts plastiques.
Celle qui a créé la première galerie d’art de l’archipel guadeloupéen à son retour d’Haïti est aussi une écrivaine dont certains romans ont été publiés par de grandes maisons d’édition françaises. Citons : “Présumé Solitude” (Julliard), “Le printemps de la fée Cassandre” (Édilivre), “La Geste Noire” – Livre 1 (L’Harmattan), “La Chanson de Dendera” (L’Harmattan) et “La beauté devant moi fasse que je marche” (Édilivre). Elle rédige actuellement le livre 2 et le livre 3 de “La Geste Noire”.
Michèle Cazanove est aussi la mère du peintre Thierry Alet.
